Deux fois par mois, un ou une auteur.trice propose une réflexion autour d'une expression, plus ou moins courante, de la langue française. Aujourd'hui, Isabelle Siac relativise l'expérience douloureuse des épreuves, qui ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Dans la vie d’un.e auteur.e publié.e, il y a un moment très particulier, celui où le texte a été mis en page et revient pour corrections sous la forme qu’il aura une fois imprimé : marges, titres, pagination… ça semble étrange mais il suffit de ce changement strictement matériel pour qu’un texte sorti des profondeurs de la psyché change d’un coup de statut. De fichier, il devient œuvre – mot pompeux, mais quel autre ?
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